Réfugiés à Bruxelles: quels dons, où et quand?

L’aide aux demandeurs d’asile aux portes de l’Office des Etrangers à Bruxelles s’organise peu à peu sur les réseaux sociaux, où les initiatives citoyennes se multiplient depuis le début de la semaine. La page «  Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés Bruxelles » a notamment été créée sur Facebook, afin de centraliser et coordonner l’aide citoyenne.

De quoi les migrants ont-ils besoin ?

Les besoins des demandeurs d’asile ont été répertoriés.

Les objets les plus demandés :

– brosses à dents et tubes de dentifrice

– rasoirs jetables

– lingettes humides

– miroirs

– chaussures de grandes tailles

– manteaux, pulls, sous-vêtements

– shorts et des pantalons hommes

– sacs de divers formats

– lampes de poche, piles, cartes de GSM prépayées

Où pouvez-vous apporter ces dons ?

Les objets et autres peuvent être déposés à différents endroits : au parc Maximilien, Boulevard Léopold II à Molenbeek ou encore place Quetelet, 2, à Saint-Josse.

Le réseau ADES (un réseau rassemblant des jeunes qui désirent bouger et militer pour une société solidaire, démocratique et écologique) a aussi lancé via les réseaux sociaux une grande récolte pour les réfugiés, du 1er au 5 septembre, dans leurs locaux de la rue de Liedekerke à Saint-Josse. Mercredi matin, des produits d’hygiène, des sacs de couchage, des couvertures, des tentes et de l’alimentation « facile à manger sans cuisiner ni couverts » étaient toujours recherchés.

Un calendrier des dates de distribution de nourriture aux réfugiés de la chaussée d’Anvers par diverses associations a encore été mis à jour mercredi matin sur la page Facebook «  Bruxelles Solidaire ». Des citoyens s’organisent aussi pour préparer des repas.

La Croix-Rouge dit ne plus avoir besoin de dons matériels

La Croix-Rouge dispose de suffisamment de nourriture, d’eau ou encore de vêtements pour répondre actuellement aux besoins des réfugiés qui se trouvent dans les rues de Bruxelles ou dans les centres et n’a plus besoin de dons matériels, précise Nancy Ferroni, attachée de presse.

« Les besoins de la Croix-Rouge auprès des migrants sont actuellement couverts. Merci pour vos dons matériels et votre solidarité », indique-t-elle dans un communiqué. « De nombreux appels spontanés sont lancés et donc de nombreux dons arrivent à la Croix-Rouge », qui n’a plus besoin actuellement de dons matériels, pour éviter que les bénévoles ne soient davantage débordés.

« Nos volontaires à Bruxelles et dans les centres d’accueil sont présents auprès des migrants pour leur procurer les premiers soins et de l’aide de première nécessité », ajoute l’organisation.